Programme d’actions pour les
écoles marseillaises
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Marseille – Ecoles – Budget :
Population Marseillaise : 859543
Habitants
Nombre d'écoles : 445
Nombre d'enfants scolarisés dans le primaire :
72 749
Le
budget éducation (budget primitif 2013*)
pour Marseille s’élève à 164.5 millions d’euros (cf. Tableau).
Pour
une ville comme Lyon le budget alloué à l’Education s’élève à 141 millions
d’Euros, ce qui représente une dépense de 317 euros par Habitant, c'est-à-dire
environ 60% de plus qu’à Marseille.
|
|
Rapport par An/Hab
|
Culture
|
171 millions d’euros
|
198.94
|
Education
|
164,5 millions d’euros
|
191.38
|
Sécurité et salubrité publique
|
143,3 millions d’euros
|
166.71
|
Solidarité, social et santé
|
127,8 millions d’euros
|
148.68
|
Economie et urbanisme
|
96,7 millions d’euros
|
112.5
|
Environnement
|
80,5 millions d’euros
|
93.65
|
Sport et jeunesse
|
75,9 millions d’euros
|
88.30
|
La dette de la ville ** : 1,8
Md€ (source: Institut Montaigne) soit une dette par Habitant de 2103€
Ces dernières années, les populations urbaines se
sont déplacées, modifiant la répartition géographique des familles sur les
différents quartiers, rendant urgent la construction de nouveaux
établissements. L'école doit rester un service de proximité.
*Source Portail Ville de Marseille :
http://www.marseille.fr/sitevdm/mairie/administration-de-la-commune/budget
Etat des lieux des parents:
Les conditions d'accueil des écoliers :
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Les locaux
municipaux :
Dans de très nombreuses écoles, des dysfonctionnements sont liés au
financement et à la gestion des travaux : Manque
d’entretien des bâtiments, réparations pas ou mal effectuées, notamment dans
les sanitaires et les chaufferies.
Le budget alloué aux réparations et
à l’entretien des locaux est en baisse constante.
Cette année le budget a été amputé de 20%,
pourtant les besoins ne font qu’accroitre. Des travaux
d’entretien, tels que ceux de peinture, ne sont plus dans les priorités et sont
même parfois supprimés.
Nous
avons aussi constaté que des budgets
alloués sur des travaux pour une école, pouvaient ne pas être utilisés et
financer d’autres réparations sur un autre établissement sans que la communauté
éducative de l’école n’en soit informée.
Dés
la fin d’un chantier, les entreprises perçoivent le règlement de leurs factures,
si des malfaçons sont constatées pour
les travaux rendus, il est très compliqué de demander aux entreprises d’intervenir
à nouveau pour réparer.
Les problèmes d’hygiène, le manque
d’intimité (espaces ouverts) pour les enfants dans les
toilettes, la carence de papier toilette, les
problèmes de sanitaires… sont récurrents, et inquiétants ; c’est une source de risques importants de
maladies microbiennes notamment chez les petites filles et de maladies
intestinales.
De
plus, chaque année nous sommes interpellés par des dizaines de parents qui au
mois de juin ne trouvent pas d’école publique pour accueillir leurs enfants. Ce
problème est récurrent et touchait jusqu’alors le 1er, 2ème
et 3ème arrondissement et maintenant le 6ème arrondissement
est également concerné. N’ayant menée aucune action depuis tout ce temps, la
ville se retrouve cette année avec près de 300 enfants non scolarisés à ce jour.
Cette
état de fait poussent inexorablement les parents à inscrire leurs enfants dans
les nombreuses écoles privées de la ville qui elles, acceptent les enfants en
fonction de leur niveau et de leur comportement. Leur budget n’a cessé de
s’accroitre ces dernières années. Au 1er janvier prochain le forfait annuel
accordé par la commune aux élèves marseillais du privé va encore grimper de 10
euros, à 850 euros. Soit une subvention globale de plus de 11 millions d’euros
pour les quelques 13 000 élèves des écoles privées de Marseille. En
comparaison le budget des écoles publiques a baissé quant à lui de 20% en dix
ans.
Nos
propositions :
<![if !supportLists]>ü <![endif]>La
mise en place de commissions de suivi des travaux dans chaque école avec les
acteurs concernés : parents délégués, enseignants, mairie de secteur et
mairie centrale.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Une
communication précise sur
les montants des budgets alloués pour
les travaux sur chaque école faite aux directeurs d’Ecole et aux Parents
délégués
<![if !supportLists]>ü <![endif]>La
planification précise des
travaux doit être définie avec une gestion des priorités et doit être rendue
publique afin que chaque parent intéressé puisse se référer à celle-ci en cas
de problème. Il n’existe aucune planification pluriannuelle des travaux à
Marseille ! De ce fait, personne ne sait jamais ce qu’il est prévu de
faire ou non et les moyens financiers ne sont jamais anticipés non plus !
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Une
validation des procès-verbaux de fin de chantier doit se faire en présence du directeur de
l'école et d’un parent délégué de cette école. Ceci afin de traiter
immédiatement les anomalies et d’économiser le coût financier de l’intervention
d’une autre entreprise sur le même chantier.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>De grandes villes comme Toulouse, on fait
appel à des financeurs autres que la
municipalité pour mener un grand plan de rénovation et de construction
d’écoles sur leur ville. L’urgence et la vétusté de certaines écoles à
Marseille est telle, qu’il est évident qu’un financement du conseil général
(comme cela est fait en Midi-Pyrénées) permettrait de remettre à niveau l’état
des écoles en terme de sécurité, de confort et d’hygiène. Cela n’a jamais été
évoqué pour Marseille alors que nous sommes dans une situation extrême et que
chaque jour nous prenons du retard et nous augmentons le cout financier des
écoles de cette ville.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Une
planification des constructions d’écoles sur les secteurs qui en ont le plus besoin pour rattraper le
retard pris depuis des années. La population marseillaise ne cesse d’augmenter
(7% encore cette année). Il faut créer
des écoles et des centres de loisirs associés pour chacune afin d’anticiper
les besoins périscolaires qui vont forcément de paire.
<![if !supportLists]>·
<![endif]>L'accueil des enfants en situation
de handicap :
C’est
un enjeu primordial de notre société afin que de réels moyens et un
accompagnement spécifique et pérenne soit mis en place. Il faut permettre aux élèves en situation d’handicap quel qu’il soit,
de vivre une scolarité sereine en milieu ordinaire.
Il
est urgent d’accompagner les familles, de les informer afin de les aider à
diminuer les difficultés auxquelles elles sont confrontées.
Actuellement
les élèves bénéficient d’une aide à la vie scolaire, mais sur un temps limité.
Il est urgent de mettre en place une politique courageuse et ambitieuse afin de
faciliter la scolarité de TOUS les enfants.
Nos
propositions :
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Du personnel en nombre suffisant
et qualifié pour faire face aux besoins de l’élève.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Equiper les écoles
de tous les matériels numériques et
informatiques utiles aux enseignants afin d'adapter les supports pédagogiques
aux enfants.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>MPE13
pour toutes ces questions soutient la
démarche de la DFD13 et d'AAD Provence qui ont sollicités les élus dans la
prise en charge des enfants notamment DYS. Cette démarche est essentielle afin
que tous les enfants soient accueillis dans de bonnes conditions.
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Le personnel municipal ATSEM:
Le
personnel affecté aux maternelles ATSEM est en charge avec l'enseignant du
temps éducatif. Aujourd'hui ce personnel
est en nombre insuffisant.
Sur
Marseille, le quota est calculé sur la
base du nombre de classes par école,
moins 1 poste. Un calcul unique en France !
A Nice, Paris, Lyon, Toulouse ou ailleurs le
nombre de personnel ATSEM est égal au nombre de classes de maternelle soit 1
personnel par classe. N'oublions pas qu'il s'agit d'enfants de 2 à 6 ans !
Nos
propositions :
<![if !supportLists]>ü <![endif]>1
ATSEM par classe en maternelle
<![if !supportLists]>·
<![endif]>L’information aux familles:
Globalement
les parents constatent pour tout ce qui concerne l'école, le manque de communication et de cohérence dans les différents
services.
La
communication est difficile entre la municipalité, les établissements scolaires
et les familles. De plus si des procédures existent, elles sont peu connues.
Le
périmètre de compétences entre mairie centrale et mairie de secteur est trop flou
et les parents sont souvent devant des services qui se renvoient la balle quand
ils rencontrent un problème sur leur école.
Le
site internet de la Ville ne véhicule que très peu de renseignements.
Les
courriers n'obtiennent pas systématiquement de réponses, voire dans des délais très longs, ou ne répondent
pas du tout aux demandes des parents qui attendent des éléments clairs et
simples.
Une
information inexistante et un manque de communication sont source de tensions
entre les familles et la municipalité... Et les familles ont souvent
l’impression que le maintien de cette désinformation est une volonté de la
ville, ce qui n’est pas acceptable.
Nos
propositions :
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Afin
de répondre efficacement aux questions des parents et permettre une information
fluide, les parents d'élèves demandent depuis longtemps la mise en place d’un contact privilégié afin de pouvoir faire
remonter plus rapidement les problèmes et réduire les délais de réponse. L’idée
de mise en place d’une ligne spécifique, avec un numéro d’appel gratuit comme
il en existe déjà pour la Ville de
Marseille (Allo Mairie) serait une piste. Un interlocuteur unique ferait le
lien avec les différents services concernés : Education, jeunesse et sports,
travaux, animation...
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Optimiser l'utilisation du portail
internet de la ville de Marseille afin d'informer en temps
réel les parents et donner la possibilité de poster des messages avec un
engagement de réponses rapides.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Utiliser
le site de la ville comme un véritable vecteur d'informations, mettre à
disposition du personnel enseignant et municipal des moyens de communication
performants pour répondre efficacement à
leurs besoins.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Mise en place de points d’accueil
dans tous les arrondissements, dédiés aux écoles,
pour les familles, où les compétences des différents services seraient mises en
commun pour répondre aux mieux aux demandes des parents. Ces points d’accueil
pourraient être mis en place de façon hebdomadaire ou mensuelle comme une
« permanence ».
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Le service périscolaire :
L'amplitude
des horaires d'accueil est inégale à Marseille. Certaines écoles bénéficient
d'un accueil payant le matin dès 07h30, d'autres non. Certains ont un accueil
périscolaire le soir de 16h30 à 17h30, payant ou gratuit et d'autres non... Il n’y a pas de cohérence et des
inégalités fortes se créent au détriment des familles.
Le
boom immobilier de ces dernières années a fait augmenter très largement les
distances entre domicile et travail. Mais rien n'a évolué pour faciliter la vie
des familles...
Les
situations familiales difficiles de parents isolés, obligent trop de parents
(souvent les mamans) à avoir des emplois
précaires sur des horaires en extrême matinée ou en extrême soirée.
L’organisation familiale est perturbée, l’enfant se retrouve de fait en
difficulté.
Nos
propositions :
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Uniformisation d’un service de
garderie dans toutes les écoles de la ville avec un accueil
pour les élèves de 07h30 à 8h30 et de 16h30 à 18h30. Ce service serait mis en
place sur inscriptions préalables afin de connaitre le nombre exact d’enfants à
prendre en charge et le nombre de personnel encadrant à affecter sur les
écoles.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Gratuité
du service
Les apprentissages :
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Les équipements sportifs :
Le
programme éducatif du 1er degré est fixé par l’Éducation Nationale et doit être
mis en application de façon égalitaire dans toutes les écoles.
Nous ne pouvons que constater le manque d'entretien des
équipements sportifs, ce qui nuit
directement à ces apprentissages.
Certains gymnases dont le budget de rénovation a été
voté, voient les travaux réalisés parfois des années plus tard.
Les piscines sont en nombre insuffisant,
d’autant que pour cause de travaux
d'entretien et de réfection, les écoliers ne peuvent plus bénéficier d'un apprentissage en milieu
aquatique comme prévu dans les programmes de l'Education Nationale.
Pour comparaison, la ville de
Marseille gère 14 piscines dont 5 sont fermées actuellement pour 73000 élèves
alors que la ville de Lyon en gère 12 pour 34000 élèves !! Les chiffres
parlent d’eux-mêmes !
Il
est inconcevable que, du fait de ce manque de créneau piscine, les cours de
natation ne soient dispensés qu’à certains élèves.
Le nombre actuel de gymnases à
Marseille est de 47. Une étude commandée à l’agence d'urbanisme de
l'agglomération marseillaise (Agam) précise
clairement les manques et les besoins en
infrastructures à Marseille. La moitié des gymnases nécessiteraient une
rénovation. Un plan gymnase est en cours mais il ne prévoit pas d’échéancier ni
de budget ! Nous n’avons donc aucun délai de réalisation et guère d’espoir
si les moyens financiers ne sont pas alloués en prévisionnel. Là encore, comme
pour les travaux dans les écoles, aucune
planification n’est faite.
Nos
propositions :
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Faire un état des lieux
des équipements sportifs de la ville
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Prioriser les
travaux pour les équipements sportifs
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Informer
les parents délégués et directeurs d’école
des travaux sur les équipements
sportifs et des délais d'intervention. Ils doivent être associés au suivi de ces
travaux et avisés des retards pris
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Le
nombre de créneaux piscine alloué doit être clair et communiqué aux parents
délégués chaque année dans les écoles. Ceci afin qu’avec l'équipe éducative
d'éventuelles solutions pour l'accompagnement des enfants soient organisées.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Accélérer et planifier la réfection
des piscines et des installations sportives sur Marseille.
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Les rythmes scolaires :
Les
temps d'apprentissage sont, depuis la rentrée 2014, modulés par la réforme des
rythmes scolaires.
Cette
réforme laisse une très grande marge de manœuvre dans sa mise en place.
Un
travail rigoureux de concertations a été mené par les parents d’élèves dans le
cadre de nombreuses réunions. Un
questionnaire a été diffusé, plus de 700 réponses ont été traitées. Cela a
permis de définir clairement leurs attentes.
Les
parents souhaitent que des moyens soient alloués sur le temps scolaire,
périscolaire et péri-éducatif. L'école
publique est gratuite, pour autant chaque année, les parents sont
sollicités financièrement, que ce soit pour la coopérative scolaire, les
sorties ou les voyages scolaires.
Les
parents font confiance en l'équipe enseignante et au personnel municipal et l'intervention
d'un personnel extérieur sur le temps péri-éducatif va devoir se faire autour
d’une réelle concertation afin de permettre à chacun d’évaluer les contraintes
de l’autre et de s’adapter à ce nouveau contexte.
A
ce jour nous n'avons toujours aucune
information sur ces personnels d’animation : recrutement, formation,
compétences et quelles seront les activités qu’ils animeront.
Nous déplorons le manque
d’information, de concertation et de cohérence.
Aucun projet n’est mené sur la ville de Marseille et cela a des répercutions au
niveau de la qualité comme des moyens financiers puisque sans PEDT, la CNAF ne
financera pas les activités mises en place. Comment peut-on se passer d’un tel
apport financier à Marseille ?
Les
parents vivent un enfer depuis la rentrée scolaire du fait de l’impréparation
de la mise en œuvre des nouveaux rythmes alors que 2 ans se sont écoulés depuis
le décret Peillon.
Les conséquences sociales sont très
importantes : désorganisation familiale, perte
d’emploi, non reprise d’activités professionnelles, arrêts maladie, refus de
temps partiel, coût financier supplémentaire pour les familles, stress,
accumulation de déplacements augmentant le risque d’accidents, …. Et la
question se pose du rôle de la femme et de la mère de famille à Marseille
quand, à plusieurs reprises, il leur a été demandé de s’arrêter de travailler
pour s’occuper à la maison de leurs enfants. Cela laisse perplexe sur le rôle
réducteur de la femme et le peu de considération faite à d’éventuelles
activités si l’enfant est finalement bien mieux loti chez lui que dans
l’école !
Nos
propositions :
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Le personnel intervenant
sur le temps péri-éducatif doit être en
nombre suffisant, formé et compétent
pour les activités proposées
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Le service proposé ne doit pas détériorer l'organisation familiale, notamment
pour les familles utilisatrices des services d'animation du mercredi. Il faut
que les services compétents soient en lien afin d'assurer une fluidité des prestations pour l'enfant.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Les
parents souhaitent être associés sur tous les projets éducatifs locaux qui
seraient mis en œuvre. Le conseil d'école doit permettre à tous les
intervenants de se réunir et d'échanger sur ces différents temps de l'enfant au
sein de l'école et permettre de valider ensemble le projet éducatif local.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>L'activité proposée doit être
bénéfique pour les enfants : un réel apprentissage afin
de s'épanouir au sein de l'école notamment pour les enfants les plus en
difficulté sans en alourdir la journée. Il
est donc impératif qu’un PEDT soit mené sur Marseille.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>L’équité
entre les différentes écoles de la ville doit être assurée
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Un comité de pilotage doit être mis
en place de toute urgence avec tous les acteurs de la
communauté éducative et sous le contrôle du préfet : parents, enseignants,
animateurs, personnel municipal, associations, et municipalité. Ceci afin d’établir un échéancier et une
planification précise pour être prêt pour la rentrée 2015 et ne pas
reproduire les mêmes erreurs de gestion faites pour les équipements sportifs,
les piscines ou les travaux… ! Nous devons signer ce protocole essentiel pour que des activités puissent se mettre en
place de façon cohérente et efficace. Un
véritable projet devra être proposé au CDEN du mois d’avril pour mener à
bien les nouveaux rythmes à la rentrée 2015.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>En
attendant ce travail de pilotage et de suivi méritant des rendez-vous régulier
avec des points d’avancement définis, il
est impératif de mettre en place une solution de garderie en urgence sur TOUTES
les écoles de la ville. Pour cela il est essentiel de COMPTABILISER AVANT
les besoins et de ne pas mettre en place des choses sans AUCUN état des
lieux ! Une gestion rigoureuse est nécessaire car il s’agit d’un coût
financier supplémentaire pour la ville du fait de cette impréparation.
Le temps
cantine et la restauration scolaire:
Le
temps méridien :
Cette période représente 25% du temps que passe nos enfants à
l'école, c’est un moment « sensible » dans la journée de l’enfant. Le
manque de personnel encadrant dans le créneau horaire, 12h30/13h30 est un
facteur non négligeable, les risques d’accident sont démultipliés pendant cette
période.
Alors que ce moment devrait être
apaisant dans la journée de l’enfant, le
service de cantine est très bruyant et les enfants excités.
Ce service doit être encadré, nous attendons des réponses concrètes, dans l’intérêt supérieur
de l’enfant.
La restauration scolaire :
7.2 millions d’euros sont acquittés
par la mairie chaque année et 14.6 Millions d’euros par an le sont par les usagers
44 130 repas sont servis quotidiennement avec des pointes à
52 000 (http://www.marseille.fr/sitevdm/education/maternelle-et-elementaire/restauration-scolaire)
Il n’existe aucune
information sur la traçabilité des aliments, les enquêtes sanitaires
susceptibles d'être menées, les mesures de qualité des aliments...
Nous ne connaissons pas les raisons qui poussent régulièrement le
personnel de cantine à servir un repas de substitution à la place du repas
annoncé. Or le prix du repas lui ne varie pas ...
L'intégration du BIO dans les assiettes
de nos enfants a été remarquée mais dans quelles proportions ? Nous sommes
loin des 30% escomptés.
Chaque
année le prix du repas augmente pour autant ni la
qualité, ni la quantité ne s’améliorent.
Le repas planifié dans les menus de la
SODEXO affiche un équilibre alimentaire
certain. Mais que mangent réellement nos enfants ?
Régulièrement ils se reportent sur les féculents plutôt que les
légumes, leurs desserts préférés sont en nombre insuffisant la plupart du temps, et parfois même le plat
principal. Les enfants se plaignent de ne pas « manger à leur faim ».
En
2013 des insectes ont été trouvés dans les assiettes des enfants. Les parents d'élèves des écoles
marseillaises dans un communiqué,
demandent que la municipalité reprenne le contrôle dans la restauration
scolaire ! AUCUNE réponse sur les
mesures prises depuis n’a été donnée. Il y a un manque certain de transparence.
Les parents d’élèves sont inquiets et n'ont plus confiance en ce
service.
Quand un problème se pose sur ce temps
méridien, les parents s’adressent aux responsables municipaux, la restauration
scolaire est un service public et les familles sont en droit d’attendre des
réponses claires, des actions concrètes et responsables.
Les parents comme le personnel doivent
pouvoir s'appuyer sur une charte claire et précise qui permettrait de définir
les droits et devoirs de chacun. Le vide laissé par cette absence de règlement
intérieur nuit à la communication. La règle est là pour protéger les parties
plus que pour les contraindre !
Le personnel municipal devrait être
représenté dans les conseils d’Ecole
Nos propositions :
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Information régulière aux
parents des contrôles sanitaires
effectués par des entreprises externes au sein de la
cantine centrale, ils doivent être rendus publics !
<![if !supportLists]>ü <![endif]> Une communication régulière, précise
et publique doit être diffusée sur
la provenance des aliments.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Autoriser librement les parents
délégués à prendre un repas avec leurs enfants à la cantine,
sans jour imposé, après en avoir informé le responsable de secteur cantine 24h
à l’avance.
<![if !supportLists]>ü <![endif]> Le
personnel de cantine doit être en nombre suffisant pour l’accueil, l’accompagnement à
l’apprentissage de l’alimentation et la sécurité. (Nice : 1 personnel pour
10 enfants en maternelle et 1 pour 30 enfants en élémentaire - Paris 1 pour 15
en maternelle et 1 pour 30 en élémentaire alors que Marseille est à 1 pour 25
en maternelle et 1 pour 50 en élémentaire.) Ces quotas de personnel, sont
appliqués dans la plupart des villes et
peuvent être considérés comme une moyenne acceptable. Nous demandons que
Marseille applique cette moyenne.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Un
représentant du personnel de cantine doit pouvoir assister au conseil d'école
afin d'échanger avec l'équipe éducative.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Mise en place d’un règlement
intérieur spécifiant les droits et devoirs des personnels
ainsi que celui des enfants et des
parents. Cela permet de faciliter la relation entre les parties, de donner de
la cohérence d'ensemble sur tous les restaurants scolaires.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Les
parents sont consternés de la quantité de nourriture jetée chaque jour et
demande à ce que soit étudié un partenariat avec la banque alimentaire comme
cela se fait sur d'autres communes afin de donner les repas non consommés.
<![if !supportLists]>ü
<![endif]>Le contrat qui lie la municipalité avec la Sodexo doit-être revu
suite à ces manquements graves, il engage notre ville sur un terme beaucoup
trop long.
<![if !supportLists]>ü
<![endif]>Il semble nécessaire que même si ce service est délégué à un
prestataire dans le cadre d’une DSP, la municipalité ne doit pas rester en
marge et se désengager de toute responsabilité. La mise en place de référents
et de responsables municipaux est une nécessité.
<![if !supportLists]>ü <![endif]>Le portail internet destiné à
ce service doit être actualisé. Il ne sert actuellement que pour l’information
des menus.
Les
parents attendent donc plus de transparence, de rigueur, et d’équité dans la
gestion éducative de leur ville.
Conscients
des difficultés à gérer plus de 440 écoles, les parents souhaitent davantage
participer et être force de propositions pour le bien de leurs enfants et de
l’école. Il est urgent de rétablir le lien de proximité qui nous manque
aujourd’hui.
Les
rythmes scolaires ne sont qu’un révélateur d’une situation désastreuse des
écoles à Marseille.
Nous
ne souhaitons pas en rester à un simple constat, nous sommes aujourd’hui
certains qu’une concertation sur tous ces sujets permettra d’avancer ensemble
vers des solutions sur le long terme.
Pour
toutes ces raisons, nous demandons la mise en place un Comité Paritaire pour
les Ecoles de Marseille, auquel participeront
tous les acteurs de la communauté éducative, une structure qui permettra une concertation régulière et
constructive, dans l’intérêt général.
Pour l’urgence de la
mise en place des nouveaux rythmes scolaires à Marseille, nous demandons :
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Que le Préfet de Région intervienne pour
que soit signé un protocole d’accord
entre les différentes parties : parents, personnels, enseignants, mairie
de Marseille et associations intervenant sur le temps périscolaire.
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Que soit mise en place une concertation régulière et un suivi dans le cadre d’un comité de pilotage
jusqu’en avril 2015 à minima et que chacun s’engage dans une phase de réflexion
et de travail afin de réaliser un
véritable projet éducatif pour tous les écoliers de la ville. Cette
concertation doit être sous l’égide du préfet pour s’assurer de la
participation de toutes les parties et de sa régularité.
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Qu’un échéancier soit mis en place et
respecté avec les différents points d’étape
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Que
le projet travaillé en concertation soit proposé au Recteur et soumis à son
comité au CDEN d’avril 2015 afin de revoir les conditions
d’application des nouveaux rythmes : les horaires, le nombre
d’intervenants, le contenu des activités….
<![if !supportLists]>·
<![endif]>Et qu’en parallèle à cette phase de
travail et de concertation, soit mis en place des solutions d’urgence pour les familles pour que les enfants
soient gardés au sein de leurs écoles en toute sécurité par du personnel en
nombre suffisant et qualifié. La situation actuelle est inacceptable et va nous
mener tout droit vers des affrontements violents entre les parents, et les
différents personnels intervenant sur les écoles. Les parents doivent avoir
leurs droits protégés par le représentant de l’état quand la municipalité
failli à ses obligations.