dimanche 12 octobre 2014

Programme d’actions pour les écoles marseillaises


Programme d’actions pour les écoles marseillaises

                                                


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Marseille – Ecoles – Budget :
Population Marseillaise : 859543 Habitants
Nombre d'écoles : 445
Nombre d'enfants scolarisés dans le primaire : 72 749
Le budget éducation  (budget primitif 2013*) pour Marseille s’élève à 164.5 millions d’euros (cf. Tableau).
Pour une ville comme Lyon le budget alloué à l’Education s’élève à 141 millions d’Euros, ce qui représente une dépense de 317 euros par Habitant, c'est-à-dire environ 60% de plus qu’à Marseille.



Rapport par An/Hab
Culture ­
171 millions d’euros
198.94
Education
164,5 millions d’euros
191.38 
Sécurité et salubrité publique
143,3 millions d’euros
166.71
Solidarité, social et santé
127,8 millions d’euros
148.68
Economie et urbanisme
96,7 millions d’euros
112.5
Environnement
80,5 millions d’euros 
93.65
Sport et jeunesse
75,9 millions d’euros
88.30

La dette de la ville ** : 1,8 Md€ (source: Institut Montaigne) soit une dette par Habitant de 2103€ 
Ces dernières années, les populations urbaines se sont déplacées, modifiant la répartition géographique des familles sur les différents quartiers, rendant urgent la construction de nouveaux établissements. L'école doit rester un service de proximité.




*Source Portail Ville de Marseille : http://www.marseille.fr/sitevdm/mairie/administration-de-la-commune/budget






Etat des lieux des parents:
Les conditions d'accueil des écoliers :
<![if !supportLists]>·         <![endif]>Les locaux municipaux :
Dans de très nombreuses écoles, des dysfonctionnements  sont liés au financement et à la gestion des travaux : Manque d’entretien des bâtiments, réparations pas ou mal effectuées, notamment dans les sanitaires et les chaufferies.
Le budget alloué aux réparations et à l’entretien des locaux est en baisse constante. Cette année le budget a été amputé  de  20%,  pourtant les  besoins ne font qu’accroitre. Des travaux d’entretien, tels que ceux de peinture, ne sont plus dans les priorités et sont même parfois supprimés.
Nous avons aussi constaté que des budgets  alloués sur des travaux pour une école, pouvaient ne pas être utilisés et financer d’autres réparations sur un autre établissement sans que la communauté éducative de l’école n’en soit informée.
Dés la fin d’un chantier, les entreprises perçoivent le règlement de leurs factures, si  des malfaçons sont constatées pour les travaux rendus, il est très compliqué de demander aux entreprises d’intervenir à nouveau pour réparer.
Les problèmes d’hygiène, le manque d’intimité (espaces ouverts) pour les enfants dans les toilettes, la carence de papier toilette, les problèmes de sanitaires… sont récurrents, et inquiétants ;  c’est une source de risques importants de maladies microbiennes notamment chez les petites filles et de maladies intestinales.
De plus, chaque année nous sommes interpellés par des dizaines de parents qui au mois de juin ne trouvent pas d’école publique pour accueillir leurs enfants. Ce problème est récurrent et touchait jusqu’alors le 1er, 2ème et 3ème arrondissement et maintenant le 6ème arrondissement est également concerné. N’ayant menée aucune action depuis tout ce temps, la ville se retrouve cette année avec près de 300 enfants non scolarisés à ce jour.
Cette état de fait poussent inexorablement les parents à inscrire leurs enfants dans les nombreuses écoles privées de la ville qui elles, acceptent les enfants en fonction de leur niveau et de leur comportement. Leur budget n’a cessé de s’accroitre ces dernières années. Au 1er janvier prochain le forfait annuel accordé par la commune aux élèves marseillais du privé va encore grimper de 10 euros, à 850 euros. Soit une subvention globale de plus de 11 millions d’euros pour les quelques 13 000 élèves des écoles privées de Marseille. En comparaison le budget des écoles publiques a baissé quant à lui de 20% en dix ans.
Nos propositions :
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>La mise en place  de commissions de suivi des travaux dans chaque école avec les acteurs concernés : parents délégués, enseignants, mairie de secteur et mairie centrale.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Une communication précise sur les montants des budgets alloués pour  les travaux sur chaque école faite aux directeurs d’Ecole et aux Parents délégués 
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>La planification précise des travaux doit être définie avec une gestion des priorités et doit être rendue publique afin que chaque parent intéressé puisse se référer à celle-ci en cas de problème. Il n’existe aucune planification pluriannuelle des travaux à Marseille ! De ce fait, personne ne sait jamais ce qu’il est prévu de faire ou non et les moyens financiers ne sont jamais anticipés non plus !
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Une validation des procès-verbaux de fin de chantier doit se faire en présence du directeur de l'école et d’un parent  délégué  de cette école. Ceci afin de traiter immédiatement les anomalies et d’économiser le coût financier de l’intervention d’une autre entreprise sur le même chantier.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>De grandes villes comme Toulouse, on fait appel à des financeurs autres que la municipalité pour mener un grand plan de rénovation et de construction d’écoles sur leur ville. L’urgence et la vétusté de certaines écoles à Marseille est telle, qu’il est évident qu’un financement du conseil général (comme cela est fait en Midi-Pyrénées) permettrait de remettre à niveau l’état des écoles en terme de sécurité, de confort et d’hygiène. Cela n’a jamais été évoqué pour Marseille alors que nous sommes dans une situation extrême et que chaque jour nous prenons du retard et nous augmentons le cout financier des écoles de cette ville.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Une planification des constructions d’écoles sur les secteurs qui en ont le plus besoin pour rattraper le retard pris depuis des années. La population marseillaise ne cesse d’augmenter (7% encore cette année). Il faut créer des écoles et des centres de loisirs associés pour chacune afin d’anticiper les besoins périscolaires qui vont forcément de paire.

<![if !supportLists]>·         <![endif]>L'accueil des enfants en situation de handicap :
C’est un enjeu primordial de notre société afin que de réels moyens et un accompagnement spécifique et pérenne soit mis en place. Il faut permettre aux élèves en situation d’handicap quel qu’il soit, de vivre une scolarité sereine en milieu ordinaire.
Il est urgent d’accompagner les familles, de les informer afin de les aider à diminuer les difficultés auxquelles elles sont confrontées.
Actuellement les élèves bénéficient d’une aide à la vie scolaire, mais sur un temps limité. Il est urgent de mettre en place une politique courageuse et ambitieuse afin de faciliter la scolarité de TOUS les enfants.
Nos propositions :
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Du personnel en nombre suffisant et qualifié pour faire face aux besoins de l’élève.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Equiper les écoles  de tous les matériels numériques et informatiques utiles aux enseignants afin d'adapter les supports pédagogiques aux enfants.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>MPE13 pour toutes ces questions soutient la démarche de la DFD13 et d'AAD Provence qui ont sollicités les élus dans la prise en charge des enfants notamment DYS. Cette démarche est essentielle afin que tous les enfants soient accueillis dans de bonnes  conditions.

<![if !supportLists]>·         <![endif]>Le personnel municipal ATSEM:
Le personnel affecté aux maternelles ATSEM est en charge avec l'enseignant du temps éducatif. Aujourd'hui ce personnel est en nombre  insuffisant.
Sur Marseille, le quota est calculé   sur la base du nombre de classes par école,  moins 1 poste. Un calcul unique en France !
 A Nice, Paris, Lyon, Toulouse ou ailleurs le nombre de personnel ATSEM est égal au nombre de classes de maternelle soit 1 personnel par classe. N'oublions pas qu'il s'agit d'enfants de 2 à 6 ans !
Nos propositions :
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>1 ATSEM par classe en maternelle

<![if !supportLists]>·         <![endif]>L’information aux familles:
Globalement les parents constatent pour tout ce qui concerne l'école, le manque de communication et de cohérence dans les différents services.
La communication est difficile entre la municipalité, les établissements scolaires et les familles. De plus si des procédures existent, elles sont peu connues.
Le périmètre de compétences entre mairie centrale et mairie de secteur est trop flou et les parents sont souvent devant des services qui se renvoient la balle quand ils rencontrent un problème sur leur école.
Le site internet de la Ville ne véhicule que très peu de renseignements. 
Les courriers n'obtiennent pas systématiquement de réponses, voire  dans des délais très longs, ou ne répondent pas du tout aux demandes des parents qui attendent des éléments clairs et simples.
Une information inexistante et un manque de communication sont source de tensions entre les familles et la municipalité... Et les familles ont souvent l’impression que le maintien de cette désinformation est une volonté de la ville, ce qui n’est pas acceptable.
Nos propositions :
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Afin de répondre efficacement aux questions des parents et permettre une information fluide, les parents d'élèves demandent depuis longtemps la mise en place d’un contact privilégié afin de pouvoir faire remonter plus rapidement les problèmes et réduire les délais de réponse. L’idée de mise en place d’une ligne spécifique, avec un numéro d’appel gratuit comme il  en existe déjà pour la Ville de Marseille (Allo Mairie) serait une piste. Un interlocuteur unique ferait le lien avec les différents services concernés : Education, jeunesse et sports, travaux, animation...
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Optimiser l'utilisation du portail internet de la ville de Marseille afin d'informer en temps réel les parents et donner la possibilité de poster des messages avec un engagement de réponses rapides.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Utiliser le site de la ville comme un véritable vecteur d'informations, mettre à disposition du personnel enseignant et municipal des moyens de communication performants pour répondre  efficacement à leurs besoins.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Mise en place de points d’accueil dans tous les arrondissements, dédiés aux écoles, pour les familles, où les compétences des différents services seraient mises en commun pour répondre aux mieux aux demandes des parents. Ces points d’accueil pourraient être mis en place de façon hebdomadaire ou mensuelle comme une « permanence ».

<![if !supportLists]>·         <![endif]>Le service périscolaire :
L'amplitude des horaires d'accueil est inégale à Marseille. Certaines écoles bénéficient d'un accueil payant le matin dès 07h30, d'autres non. Certains ont un accueil périscolaire le soir de 16h30 à 17h30, payant ou gratuit et d'autres non... Il n’y a pas de cohérence et des  inégalités fortes se créent au détriment des familles.
Le boom immobilier de ces dernières années a fait augmenter très largement les distances entre domicile et travail. Mais rien n'a évolué pour faciliter la vie des familles...
Les situations familiales difficiles de parents isolés, obligent trop de parents (souvent les mamans)  à avoir des emplois précaires sur des horaires en extrême matinée ou en extrême soirée. L’organisation familiale est perturbée, l’enfant se retrouve de fait en difficulté.

Nos propositions :
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Uniformisation d’un service de garderie dans toutes les écoles de la ville avec un accueil pour les élèves de 07h30 à 8h30 et de 16h30 à 18h30. Ce service serait mis en place sur inscriptions préalables afin de connaitre le nombre exact d’enfants à prendre en charge et le nombre de personnel encadrant à affecter sur les écoles.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Gratuité du service

Les apprentissages :
<![if !supportLists]>·         <![endif]>Les équipements sportifs :
Le programme éducatif du 1er degré est fixé par l’Éducation Nationale et doit être mis en application de façon égalitaire dans toutes les écoles.
Nous ne pouvons que  constater le manque d'entretien des équipements sportifs, ce qui  nuit directement à ces apprentissages.
Certains  gymnases dont le budget de rénovation a été voté, voient les  travaux  réalisés parfois des années plus tard. Les  piscines sont en nombre insuffisant, d’autant que  pour cause de travaux d'entretien et de réfection, les écoliers ne peuvent plus  bénéficier d'un apprentissage en milieu aquatique comme prévu dans les programmes de l'Education Nationale.
Pour comparaison, la ville de Marseille gère 14 piscines dont 5 sont fermées actuellement pour 73000 élèves alors que la ville de Lyon en gère 12 pour 34000 élèves !! Les chiffres parlent d’eux-mêmes !
Il est inconcevable que, du fait de ce manque de créneau piscine, les cours de natation ne soient dispensés qu’à certains élèves. 
Le nombre actuel de gymnases à Marseille est de 47. Une étude commandée à l’agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise (Agam) précise clairement les manques et les besoins en infrastructures à Marseille. La moitié des gymnases nécessiteraient une rénovation. Un plan gymnase est en cours mais il ne prévoit pas d’échéancier ni de budget ! Nous n’avons donc aucun délai de réalisation et guère d’espoir si les moyens financiers ne sont pas alloués en prévisionnel. Là encore, comme pour les travaux dans les écoles,  aucune planification n’est faite.

Nos propositions :
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Faire un état des lieux des équipements sportifs de la ville
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Prioriser les travaux pour les équipements sportifs
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Informer les parents délégués et directeurs d’école  des travaux  sur les équipements sportifs et des délais d'intervention. Ils doivent être associés au suivi de ces travaux et avisés des retards pris
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Le nombre de créneaux piscine alloué doit être clair et communiqué aux parents délégués chaque année dans les écoles. Ceci afin qu’avec l'équipe éducative d'éventuelles solutions pour l'accompagnement des enfants soient organisées.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Accélérer et planifier la réfection des piscines et des installations sportives sur Marseille.

<![if !supportLists]>·         <![endif]>Les rythmes scolaires :
Les temps d'apprentissage sont, depuis la rentrée 2014, modulés par la réforme des rythmes scolaires.
Cette réforme laisse une très grande marge de manœuvre dans sa mise en place.
Un travail rigoureux de concertations a été mené par les parents d’élèves dans le cadre de nombreuses réunions.  Un questionnaire a été diffusé, plus de 700 réponses ont été traitées. Cela a permis de définir clairement leurs attentes.
Les parents souhaitent que des moyens soient alloués sur le temps scolaire, périscolaire et péri-éducatif. L'école  publique est gratuite, pour autant chaque année, les parents sont sollicités financièrement, que ce soit pour la coopérative scolaire, les sorties ou les voyages scolaires. 
Les parents font confiance en l'équipe enseignante et au personnel municipal et l'intervention d'un personnel extérieur sur le temps péri-éducatif va devoir se faire autour d’une réelle concertation afin de permettre à chacun d’évaluer les contraintes de l’autre et de s’adapter à ce nouveau contexte.
A ce jour nous n'avons toujours aucune information sur ces personnels d’animation : recrutement, formation, compétences et quelles seront les activités qu’ils animeront.
Nous déplorons le manque d’information, de concertation et de cohérence. Aucun projet n’est mené sur la ville de Marseille et cela a des répercutions au niveau de la qualité comme des moyens financiers puisque sans PEDT, la CNAF ne financera pas les activités mises en place. Comment peut-on se passer d’un tel apport financier à Marseille ?
Les parents vivent un enfer depuis la rentrée scolaire du fait de l’impréparation de la mise en œuvre des nouveaux rythmes alors que 2 ans se sont écoulés depuis le décret Peillon.
Les conséquences sociales sont très importantes : désorganisation familiale, perte d’emploi, non reprise d’activités professionnelles, arrêts maladie, refus de temps partiel, coût financier supplémentaire pour les familles, stress, accumulation de déplacements augmentant le risque d’accidents, …. Et la question se pose du rôle de la femme et de la mère de famille à Marseille quand, à plusieurs reprises, il leur a été demandé de s’arrêter de travailler pour s’occuper à la maison de leurs enfants. Cela laisse perplexe sur le rôle réducteur de la femme et le peu de considération faite à d’éventuelles activités si l’enfant est finalement bien mieux loti chez lui que dans l’école !
Nos propositions :
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Le personnel intervenant sur le temps péri-éducatif doit être en nombre suffisant, formé et compétent pour les activités proposées
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Le service proposé ne  doit pas détériorer  l'organisation familiale, notamment pour les familles utilisatrices des services d'animation du mercredi. Il faut que les services compétents soient en lien afin d'assurer une fluidité des prestations pour l'enfant.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Les parents souhaitent être associés sur tous les projets éducatifs locaux qui seraient mis en œuvre. Le conseil d'école doit permettre à tous les intervenants de se réunir et d'échanger sur ces différents temps de l'enfant au sein de l'école et permettre de valider ensemble le projet éducatif local.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>L'activité proposée doit être bénéfique pour les enfants : un réel apprentissage afin de s'épanouir au sein de l'école notamment pour les enfants les plus en difficulté sans en alourdir la journée. Il est donc impératif qu’un PEDT soit mené sur Marseille.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>L’équité entre les différentes écoles de la ville doit être assurée
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Un comité de pilotage doit être mis en place de toute urgence avec tous les acteurs de la communauté éducative et sous le contrôle du préfet : parents, enseignants, animateurs, personnel municipal, associations, et municipalité. Ceci afin d’établir un échéancier et une planification précise pour être prêt pour la rentrée 2015 et ne pas reproduire les mêmes erreurs de gestion faites pour les équipements sportifs, les piscines ou les travaux… ! Nous devons signer ce protocole essentiel pour que des activités puissent se mettre en place de façon cohérente et efficace. Un véritable projet devra être proposé au CDEN du mois d’avril pour mener à bien les nouveaux rythmes à la rentrée 2015.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>En attendant ce travail de pilotage et de suivi méritant des rendez-vous régulier avec des points d’avancement définis, il est impératif de mettre en place une solution de garderie en urgence sur TOUTES les écoles de la ville. Pour cela il est essentiel de COMPTABILISER AVANT les besoins et de ne pas mettre en place des choses sans AUCUN état des lieux ! Une gestion rigoureuse est nécessaire car il s’agit d’un coût financier supplémentaire pour la ville du fait de cette impréparation.

Le temps cantine et la restauration scolaire:
Le temps méridien :
Cette période représente 25% du temps que passe nos enfants à l'école, c’est un moment « sensible » dans la journée de l’enfant. Le manque de personnel encadrant dans le créneau horaire, 12h30/13h30 est un facteur non négligeable, les risques d’accident sont démultipliés pendant cette période.
Alors que ce moment devrait être apaisant dans la journée de l’enfant,  le service de cantine est très bruyant et les enfants excités.
Ce service doit être encadré, nous attendons des réponses concrètes, dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
La restauration scolaire :
7.2 millions d’euros sont acquittés par la mairie chaque année et 14.6 Millions d’euros  par an le sont par les usagers
44 130 repas sont servis quotidiennement avec des pointes à 52 000 (http://www.marseille.fr/sitevdm/education/maternelle-et-elementaire/restauration-scolaire)
Il n’existe  aucune information sur la traçabilité des aliments, les enquêtes sanitaires susceptibles d'être menées, les mesures de qualité des aliments... 
Nous ne connaissons pas les  raisons qui poussent régulièrement le personnel de cantine à servir un repas de substitution à la place du repas annoncé. Or le prix du repas lui ne varie pas ...
L'intégration du BIO dans les assiettes de nos enfants a été remarquée mais dans quelles proportions ? Nous sommes loin des 30% escomptés.
Chaque année le prix du repas augmente pour autant ni la qualité, ni la quantité ne s’améliorent.
Le repas planifié dans les menus de la SODEXO affiche un  équilibre alimentaire certain. Mais que mangent réellement nos enfants ?
Régulièrement ils  se reportent sur les féculents plutôt que les légumes, leurs desserts préférés sont en nombre insuffisant  la plupart du temps, et parfois même le plat principal. Les enfants se plaignent de ne pas « manger à leur faim ».
En  2013 des insectes ont été trouvés dans les assiettes des enfants. Les parents d'élèves des écoles marseillaises dans un communiqué,  demandent que la municipalité reprenne le contrôle dans la restauration scolaire ! AUCUNE réponse sur les mesures prises depuis n’a été donnée. Il y a un manque certain de transparence.
Les parents d’élèves sont inquiets et n'ont plus confiance en ce service.
Quand un problème se pose sur ce temps méridien, les parents s’adressent aux responsables municipaux, la restauration scolaire est un service public et les familles sont en droit d’attendre des réponses claires, des actions concrètes et responsables.
Les parents comme le personnel doivent pouvoir s'appuyer sur une charte claire et précise qui permettrait de définir les droits et devoirs de chacun. Le vide laissé par cette absence de règlement intérieur nuit à la communication. La règle est là pour protéger les parties plus que pour les contraindre !
Le personnel municipal devrait être représenté dans les conseils d’Ecole
Nos propositions :
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Information  régulière aux parents  des contrôles sanitaires effectués par des entreprises externes au sein de la cantine centrale, ils doivent être rendus publics !
<![if !supportLists]>ü  <![endif]> Une communication régulière, précise et publique doit être diffusée sur la provenance des aliments.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Autoriser librement les parents délégués à prendre un repas avec leurs enfants à la cantine, sans jour imposé, après en avoir informé le responsable de secteur cantine 24h à l’avance.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]> Le personnel de cantine doit être en nombre suffisant pour  l’accueil, l’accompagnement à l’apprentissage de l’alimentation et la sécurité. (Nice : 1 personnel pour 10 enfants en maternelle et 1 pour 30 enfants en élémentaire - Paris 1 pour 15 en maternelle et 1 pour 30 en élémentaire alors que Marseille est à 1 pour 25 en maternelle et 1 pour 50 en élémentaire.) Ces quotas de personnel, sont appliqués  dans la plupart des villes et peuvent être considérés comme une moyenne acceptable. Nous demandons que Marseille applique cette moyenne.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Un représentant du personnel de cantine doit pouvoir assister au conseil d'école afin d'échanger avec l'équipe éducative.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Mise en place d’un règlement intérieur spécifiant les droits et devoirs des personnels ainsi que  celui des enfants et des parents. Cela permet de faciliter la relation entre les parties, de donner de la cohérence d'ensemble sur tous les restaurants scolaires.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Les parents sont consternés de la quantité de nourriture jetée chaque jour et demande à ce que soit étudié un partenariat avec la banque alimentaire comme cela se fait sur d'autres communes afin de donner les repas non consommés.
<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Le contrat qui lie la municipalité avec la Sodexo doit-être revu suite à ces manquements graves, il engage notre ville sur un terme beaucoup trop long.

<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Il semble nécessaire que même si ce service est délégué à un prestataire dans le cadre d’une DSP, la municipalité ne doit pas rester en marge et se désengager de toute responsabilité. La mise en place de référents et de responsables municipaux est une nécessité.

<![if !supportLists]>ü  <![endif]>Le portail internet destiné à ce service doit être actualisé. Il ne sert actuellement que pour l’information des menus.
























Les parents attendent donc plus de transparence, de rigueur, et d’équité dans la gestion éducative de leur ville.
Conscients des difficultés à gérer plus de 440 écoles, les parents souhaitent davantage participer et être force de propositions pour le bien de leurs enfants et de l’école. Il est urgent de rétablir le lien de proximité qui nous manque aujourd’hui.
Les rythmes scolaires ne sont qu’un révélateur d’une situation désastreuse des écoles à Marseille.
Nous ne souhaitons pas en rester à un simple constat, nous sommes aujourd’hui certains qu’une concertation sur tous ces sujets permettra d’avancer ensemble vers des solutions sur le long terme.
Pour toutes ces raisons, nous demandons la mise en place un Comité Paritaire pour les Ecoles de Marseille, auquel participeront  tous les acteurs de la communauté éducative, une structure qui permettra une concertation régulière et constructive, dans l’intérêt général.
Pour l’urgence de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires à Marseille, nous demandons :
<![if !supportLists]>·         <![endif]>Que le Préfet de Région intervienne pour que soit signé un protocole d’accord entre les différentes parties : parents, personnels, enseignants, mairie de Marseille et associations intervenant sur le temps périscolaire.
<![if !supportLists]>·         <![endif]>Que soit mise en place une concertation régulière et un suivi dans le cadre d’un comité de pilotage jusqu’en avril 2015 à minima et que chacun s’engage dans une phase de réflexion et de travail afin de réaliser un véritable projet éducatif pour tous les écoliers de la ville. Cette concertation doit être sous l’égide du préfet pour s’assurer de la participation de toutes les parties et de sa régularité.
<![if !supportLists]>·         <![endif]>Qu’un échéancier soit mis en place et respecté avec les différents points d’étape
<![if !supportLists]>·         <![endif]>Que le projet travaillé en concertation soit proposé au Recteur et soumis à son comité au CDEN d’avril 2015 afin de revoir les conditions d’application des nouveaux rythmes : les horaires, le nombre d’intervenants, le contenu des activités….
<![if !supportLists]>·         <![endif]>Et qu’en parallèle à cette phase de travail et de concertation, soit mis en place des solutions d’urgence pour les familles pour que les enfants soient gardés au sein de leurs écoles en toute sécurité par du personnel en nombre suffisant et qualifié. La situation actuelle est inacceptable et va nous mener tout droit vers des affrontements violents entre les parents, et les différents personnels intervenant sur les écoles. Les parents doivent avoir leurs droits protégés par le représentant de l’état quand la municipalité failli à ses obligations.